A l'occasion de la journée du monoi,

nous sommes allées nous balader un peu !!!

Pour faire le monoi, on presse la chair de la noix de coco, péalablement séchée (appelée coprah).

Souvent le coprah vient des îles des Tuamotu (dans les atolls).

La noix de coco mûre est tout d'abord débourrée (on enlève la première épaisseur appelée bourre),

puis elle est cassée en deux. Ensuite elle est placée au soleil  pour que la chair se rétracte et soit plus facile à retirer.

A l'aide d'une sorte de couteau incurvé, les hommes séparent avec une habileté déconcertante les 2 parties.

Le coprah sera ensuite étendu au soleil sur des séchoirs à coprah, avant d'être conditionné en sac pour faire la traversée jusqu'à Tahiti.

Cette machine presse le coprah pour obtenir l'huile : le monoi.

Jeanne

et Ninon

Le bouquet marquisien, kumuhei,  dont je vous avais déjà parlé sur un autre article, est également utilisé pour parfumer le monoi, et possède des vertus médicinales.

(les filles adorent en massage !!!)

Bon, je vous laisse, je vais me faire masser !!!!

Coucou c'est anneso !!!

Je voulais vous faire partager une journée exceptionnelle !!

Il n'y a qu'une seule route qui traverse Tahiti (comme vous pouvez le voir sur la carte ci-dessous),

elle fait 39 km et nécessite un 4x4. Alors nous sommes partis avec Teiva,

notre formidable guide de Tahiti Discovery, pour découvrir le coeur de l'île !!!

Ouahhouhhh le rêve pour moi !!! je me suis régalée : la  forêt, plein de choses à apprendre,

bref pour ceux qui me connaissent bien, vous imaginez que je n'avais pas envie que ça s'arrête !!!

Allez, vous êtes prêts ? on y va !!!.....

En avant l'aventure avec Mamie Léa, Martine et Jean-Luc !!

Papiers et crayons en mains, nous écoutons les récits passionnants de Teiva

Une petite traversée dans l'eau plutôt que sur le pont, c'est plus sympa !!!

Voici des cerettes ci-dessous, ce sont des fruits très acides qui servent de coupe-soif lorsqu'on n'a pas assez d'eau !!!

Pas besoin pour nous, on a des litres au frais !!!!

Les jolies vahine ont mis leur hibiscus, chacune sur une oreille différente puisque les coeurs à prendre portent la fleur sur l'oreille droite, et les coeur pris la portent sur l'oreille gauche !!

Nous voici au niveau du 2e barrage de la vallée de la Papenoo !!

L'eau couvre légèrement la route et  les plots oranges que vous voyez ci-dessous marquent

la limite de sécurité à ne pas dépasser !!

Dans la retenue d'eau on trouve des anguilles assez grosses.

Ce sont des noix de macadamia sur l'arbre ci-dessous !!!

Nos jeunes tourtereaux qui roucoulent....

il y a des cascades partout, c'est magnifique !!

C'est encore plus beau quand on est debout à l'arrière !!!

Sur la photo en dessous vous pouvez voir le village de la Maroto situé à 270 mètres d'altitude,

c'est là qu'on mangera à midi !!!

Voici les fougères tatoo !!! leur vrai nom est fougère argentée !!

Il suffit de l'appliquer sur la peau...

puis d'appuyer fort (pas trop quand même !!)

et voilà un très joli tatouage argenté naturel !!!

merci Teiva !!

Bon, voilà notre guide qui se détend !!!

pendant que Jeanne garde avec fierté son collier en dents de chevaux et défenses de cochon sauvage...

elle est pas peu fière !!!!

Et hop un petit pont....

et nous arrivons au Relais de la Maroto après 18 km de route !!

Nous sommes au coeur du volcan.

Une petite assiette polynésienne pour reprendre des forces avant l'ascension !!!

et un petit massage...

et nous voilà prêts à repartir !!!

Et dire que Teiva a même pensé au dessert !!! des petites framboises sauvages !!

elles ressemblent à des petites fraises des bois mais moins sucrées.

Ouahhh !! on monte, on monte...

un orchidée sauvage...

et nous voilà à présent à 800 mètres d'altitude....

l'oxygène se fait rare et nous cherchons les neiges éternelles !!!

mais non je blague !!!!

Le plus haut sommet culmine à 2241 mètres d'altitude, c'est le mont Orohena,

mais il faut prendre ses petites jambes !!!

Après avoir passé ce tunnel "mouillé" de 800 mètres de long (rigolades garanties !!!),

nous admirons l'autre côté de l'île où se trouve le seul lac de Tahiti : le lac Vahiria (500 mètres de long).

Teiva nous raconte la légende de l'anguille du lac... chuttt....

Nous ne pourrons pas aller jusqu'au lac car il y a eu un éboulement récemment et de toute façon il y a une partie inaccessible en raison de conflits de propriétés privées.

Alors demi-tour !! passage à nouveau par le tunnel !!! et rigolades à nouveau !!!!

Teiva prépare une jolie couronne en fougères pour les dames !!!

Un message à Thierry : on a trouvé notre "grand bleu" de la Polynésie !! comme toi : un puit de connaissances

en histoire et nature !!! viens qu'on te le présente !!!

De vraies vahine de la vallée !!

On a même eu la chance de voir un pigeon vert et un martin-pêcheur !! génial !!!

Notre merveilleuse balade se termine,

j'attends la prochaine !!!!

Un grand merci à Teiva !!! faites lui de la pub il est excellent !!!!

A très bientôt !!

Bonjour à tous.

Aujourd'hui c'est moi, Léna, qui écris pour vous raconter mon heiva et mon gala de danse.

Le heiva est le grand concours de danse en Polynésie. Il y a le heiva des écoles de danse et le heiva des professionels.

Il a fallut trois répétitions de deux heures et au moins trois heures de confection de costumes végétaux (sans compter le temps pour ramasser les feuillages) car on ne savait pas faire.

Merci aux mamans de nous avoir aidées.

Le samedi 26 mai au soir (jour du heiva) quand nous étions prêtes, il y a eu un problème d'éléctricité. Résultat le spectacle a été reporté au mardi soir. Comme la chance ne nous souriait pas, le mardi soir il y a eu une averse ! donc à nouveau un report. Mais le mercredi soir c'était la bonne !!

Avant d'entrer en scène.

En pleine action.

Le gala s'est passé le samedi 16 juin à la présidence du pays.

Nous avons du refaire les mêmes costumes végétaux (on est des pros maintenant) et deux répétitions générales de trois heures à la présidence.

Ca se mérite!!!

La dernière tenue.

Notre super prof de danse.

C'était vraiment génial !

Le lendemain nous sommes allées prendre des photos avec les costumes sur la plage.

Nana

A la prochaine.

Bonjour.

Voici la recette d'un ma'a (repas) tahitien traditionnel.

Pour qu'il soit meilleur, il faut le préparer pour 50 convives minimum.

Faire un trou dans le sol de 2m x 2m et d'un mètre de profondeur.

Y mettre un stère de bois mélanger à de la bourre de cocotier et le faire brûler. Le recouvrir de pierres volcaniques.

Préparer les différents plats: un veau, pua'a choux (choucroute tahitienne), poulet fafa (épinard et coco), du poe banane, poe potiron, poe ananas...

Mettre le tout dans un panier en grillage.

Disposer les plats en fonction de la tempèrature souhaitée.

Attendre qu'il n'y ai plus de flamme.

Déposer l'ensemble sur les pierres.

Recouvrir le tout de feuilles de bananier.

Mettre un couche de toille de jute.

Recouvrir le tout de sable.

Bien surveiller le tout, pendant les 4 heures de cuisson..

Désolé Lolo...

En profiter pour faire cuire le uru (fruit de l'arbre à pain)

Il est enfin l'heure de tout ouvrir.

Sortir le tout.

Et voilà, il n'y a plus qu'à goûter...

J'oubliais, les hukuleles sont conseillés...

Déguster le tout sur la plage, accompagné d'une Hinano bien fraîche.

Ici, le ma'a se mange avec les....doigts.

A bientôt.

Nana

Nous sommes allées au salon des îles Marquises fin novembre, et nous avons adoré !!! alors nous voulons vous faire partager ce moment !!!

Començons par la confection du typique Te Umuhei, un bouquet odoriférant fabriqué avec une douzaine de plantes, parmi lesquelles : basilic sauvage, tiare, ananas, bois de santal, vanille, safran...

Ce bouquet est porté dans les cheveux, ou placé dans la maison pour la parfumer.

Nous avons suivi très attentivement toutes les explications, donnnées avec la plus grande gentillesse marquisisenne...

Les "yeux" d'ananas sont enfilés sur un cordon, puis trempés dans de la poudre de bois de santal...

Nous suivons les étapes une à une avec le plus grand bonheur .

On ouvre bien grand les yeux, les oreilles et notre nez !!!... hum cela sent très bon ...

Le voilà terminé...

Les filles passent à présent à l'atelier collier !!!!!

Tous ces colliers sont confectionnés à partir de graines locales, perçées au préalable.

Derrière nous, on observe le débourrage de la noix de coco qui se fait simplement avec un baton planté dans le sol.

Ensuite un coup de "coupe-coupe"...

On se met assis sur une planche, au bout de laquelle se trouve un cercle métallique entouré de crans.

Il fait être persévérant avant d'obtenir la noix de coco rapée !!!

On a vu aussi la préparation du "poipoi", fabriqué à partir du "uru", le fruit de l'arbre à pain, dont voici la photo ci-desous.

Il est cuit dans les braises pendant environ 1h30.

Lorsque la cuisson est terminée, le uru est écrasé à l'aide d'un pillon en pierre (comme on voit en arrière plan), avec un peu d'eau pour ne pas qu'il colle, jusqu'à ce que sa consistance soit homogène. Ensuite on y ajoute une préparation identique mais qui a déjà fermenté, et on déguste dans du lait de coco, sur une feuille... bonne dégustation Léna !!!....

Goûtons à présent le poisson cru marquisien...

c'est à se damner... inoubliable...le meilleur poisson cru que j'ai jamais mangé...

Après toutes ces dégustations, un peu de stage pratique avec la fabrication des "tapa" : ce sont des étoffes en écorces battues.

Les marquisiennes prennent l'écorce (eh oui, ce travail est réservé aux femmes !!)

et elle battent l'écorce, toute la journée, au rythme de la musique. Parfois elles peuvent battre la même écorce pendant une semaine....

Voici une future marquisienne en action !!! (l'étoffe que Jeanne a sur les genoux est aussi du tapa).

Voilà un aperçu des résultats...

Le morceau de bois utilisé pour taper est constitué de bois de fer, il porte effectivement bien son nom : il est très dur, dense et lourd...(bonjour les tendinites !!!!..)

Le travail du bois fait partie intégrante de la culture marquisienne.

"oh...tu as de beaux yeux tu sais..." semble penser Ninon...

Les colliers, pilons en pierre, tiki en pierre ou bois s'offrent à nous...

Ah tous ces colliers.... quel casse-tête pour des filles !!!!...

On trouve aussi des objets en os sculptés (pendentifs...)

On termine par un groupe local, la musique marquisienne est très rythmée, très envoutante, on a le corps qui vibre au son des énormes tambours, j'adore cette ambiance !!!!

Les danses masculines sont très viriles et très démonstratives,

alors que les danses féminines sont marquées par la délicatesse, il y a beaucoup de pas sautés, c'est très différent du tamure qui est une danse plus langoureuse.

Les marquisiens sont particulièrement réputés pour leur don de tatoueur, je vous laisse admirer...

Et voilà, nous avons passé une journée formidable, c'était un joli aperçu de la culture marquisienne. Cela donne vraiment envie de visiter cet archipel, dommage que le prix du billet soit assez rédhibitoire...